Rupture conventionnelle et arrêt maladie ce qu’il faut savoir pour salariés et employeurs en 2025

4 juillet 2025

Nouveau cap pour les salariés et employeurs, la rupture conventionnelle en arrêt maladie soulève bien des questions sur les droits, les indemnités ou encore la sécurité du consentement. Changements législatifs, démarches précises, procédure stricte et vigilance sur chaque document : tout se joue sur la transparence et la préparation. Comprendre chaque étape, anticiper les effets sur le parcours professionnel et préserver ses droits sociaux deviennent la clé d’une transition sereine. Prêt à transformer une situation délicate en opportunité de rebond ? Ici, chaque information éclaire la marche à suivre pour éviter les pièges et avancer avec confiance.

Quelles sont les conditions pour une rupture conventionnelle pendant un arrêt maladie

Conditions strictes encadrent la rupture conventionnelle en cas d’arrêt maladie. Depuis 2025, la loi autorise cette procédure si le consentement du salarié reste libre et éclairé, même lors d’un arrêt de travail. La demande peut venir de l’employeur ou du salarié, sans formalisme lourd, mais doit être écrite.

L’accord doit être mutuel, sans pression ni vice du consentement. L’état de santé ne doit pas empêcher la compréhension des enjeux, surtout lors d’un arrêt lié à une maladie professionnelle ou un accident du travail. Les droits et obligations restent identiques à ceux d’une rupture hors arrêt maladie.

Les étapes principales à respecter

  1. Informer l’autre partie par écrit de la demande de rupture
  2. Vérifier la capacité à consentir malgré l’arrêt maladie
  3. Respecter les horaires de sortie autorisée pour chaque entretien
  4. Obtenir un accord libre et éclairé
  5. Préparer la conventionnelle en respectant la procédure

Comment se déroule la procédure de rupture conventionnelle en arrêt maladie

La procédure impose un ou plusieurs entretiens, organisés pendant les horaires de sortie prescrits par l’arrêt. Le salarié peut se faire assister pour garantir la régularité de l’accord et la validité de la signature. Chaque étape vise à assurer un consentement sans pression.

Après négociation, la conventionnelle est signée, suivie d’un délai de rétractation de 15 jours calendaires. L’homologation se fait en ligne via TéléRC, avec un délai de 15 jours pour validation administrative. À la fin, le contrat s’arrête à la date fixée par la conventionnelle.

Les points clés de la procédure

  1. Convocation à un entretien pendant l’arrêt maladie
  2. Assistance possible par un représentant ou conseiller
  3. Négociation du montant de l’indemnité
  4. Signature de la conventionnelle
  5. Délai de rétractation et homologation

Quels sont les droits et indemnités en cas de rupture conventionnelle pendant un arrêt maladie

Le salarié en arrêt maladie bénéficie d’une indemnité de rupture au montant légal, jamais inférieure à celle du licenciement. Cette indemnisation dépend de l’ancienneté et de la rémunération habituelle. Les congés payés non pris génèrent une indemnité complémentaire.

D’autres avantages restent dus à la date de rupture : primes, tickets restaurant, indemnités de transport, selon le contrat de travail. En arrêt maladie, le salarié ne perçoit pas de salaire mais conserve ses droits à indemnisation.

Y a-t-il une spécificité du préavis ou du contrat en cas d’arrêt maladie professionnelle ou accident du travail

En cas de maladie professionnelle ou d’accident du travail, la prolongation du préavis s’applique automatiquement pour la durée de l’arrêt. Pour un arrêt non professionnel, le préavis n’est pas suspendu et la date de rupture fixée dans la conventionnelle s’applique.

Le contrat de travail prend fin à la date prévue, sauf prolongation liée à un accident du travail ou à une maladie professionnelle. Cela protège les droits du salarié et garantit une indemnisation adaptée.

Les différences en cas de maladie professionnelle ou accident du travail

  1. Prolongation du préavis en cas d’accident ou maladie professionnelle
  2. Aucune suspension du préavis pour un arrêt non professionnel
  3. Fin du contrat à la date convenue sauf exception

Comment contester une rupture conventionnelle en arrêt maladie ou éviter la requalification

Si le consentement du salarié n’était pas éclairé, la contestation reste possible devant les prud’hommes dans un délai de 12 mois après homologation. La requalification en licenciement peut survenir en cas de vulnérabilité liée à la santé, de vice du consentement, ou de non-respect de la procédure.

Une vigilance accrue s’impose pour les salariés en arrêt pour dépression ou syndrome anxio-dépressif. Le conseil de prud’hommes peut annuler la rupture si la procédure manque de clarté ou si la signature a été obtenue sous pression.

Les recours du salarié en cas de litige

  • Contestation devant les prud’hommes
  • Demande d’annulation pour vice du consentement
  • Requalification en licenciement abusif
  • Protection renforcée en cas de vulnérabilité

Le tribunal de Paris a déjà annulé une rupture conventionnelle signée par un salarié en arrêt pour burn-out, faute de consentement éclairé.

Pour approfondir la compréhension des démarches à suivre lors d’une rupture conventionnelle en période d’arrêt maladie, il peut être utile de consulter ce guide sur les services gratuits pour les salariés qui offre des informations complémentaires sur les droits et obligations des deux parties en 2025.

Comment préserver ses droits sociaux et financiers lors d’une rupture conventionnelle en arrêt maladie

La préservation des droits sociaux demande une vigilance sur chaque document transmis pendant la procédure. L’attestation Pôle emploi doit mentionner la rupture conventionnelle pour garantir l’accès à l’indemnisation chômage. Les bulletins de paie doivent intégrer toutes les indemnités dues, y compris celles liées aux congés payés. Chaque pièce justificative influence la suite du parcours, du calcul de l’indemnité à la validation du dossier auprès des organismes sociaux.

La question de la rémunération pendant l’arrêt maladie reste centrale. Le maintien du versement des indemnités journalières par la Sécurité sociale jusqu’à la date de rupture conventionnelle protège la stabilité financière. Après la signature, le salarié peut prétendre à l’indemnisation chômage, si toutes les conditions sont remplies. L’absence d’interruption entre indemnité maladie et indemnisation chômage évite toute période sans ressource.

Les droits à la retraite complémentaire évoluent aussi après la rupture. Chaque période d’arrêt maladie validée compte pour le calcul des trimestres, mais il convient de vérifier l’impact sur les points de retraite complémentaire. L’anticipation de ces démarches permet d’optimiser la transition et d’éviter toute perte de droits sociaux.

La gestion des congés payés non pris lors d’une rupture conventionnelle en arrêt maladie

Les congés payés non pris à la date de rupture donnent droit à une indemnité compensatrice. Cette somme, calculée sur la base de la rémunération brute, s’ajoute à l’indemnité de rupture. La mention des congés payés sur le solde de tout compte permet de sécuriser ce versement et d’éviter toute contestation ultérieure. La moindre erreur d’affichage peut entraîner un retard dans la perception de cette indemnité.

La portabilité de la mutuelle et de la prévoyance après la rupture conventionnelle

La portabilité de la mutuelle et de la prévoyance reste un droit acquis lors de la rupture conventionnelle. Le salarié conserve la couverture santé collective, sans cotisation supplémentaire, pendant une durée égale à celle du dernier contrat de travail, dans la limite de 12 mois. Cette continuité protège contre les aléas financiers liés à la santé et garantit un accès aux soins sans interruption. L’information sur cette portabilité doit figurer dans la lettre de rupture.

  1. Vérification de l’attestation Pôle emploi pour sécuriser l’indemnisation
  2. Demande écrite de portabilité de la mutuelle et de la prévoyance
  3. Contrôle du solde de tout compte incluant les indemnités de congés payés
  4. Anticipation des démarches auprès de la caisse de retraite complémentaire
  5. Transmission des justificatifs de prolongation d’arrêt maladie à la Sécurité sociale

Quels sont les impacts d’une rupture conventionnelle en arrêt maladie sur la suite de la carrière

La rupture conventionnelle en arrêt maladie influence le parcours professionnel, mais préserve les droits à la formation et à la reconversion. L’ouverture des droits au chômage offre un temps de réflexion et de rebond, propice à la construction d’un nouveau projet professionnel. Les dispositifs d’accompagnement, comme le conseil en évolution professionnelle, deviennent accessibles dès la rupture du contrat.

FAQ éclairante sur la rupture conventionnelle en arrêt maladie : vos questions inédites

Peut-on négocier une clause de non-concurrence lors d’une rupture conventionnelle en arrêt maladie

Oui, la négociation d’une clause de non-concurrence reste possible, même en situation d’arrêt maladie . Toutefois, elle doit être précise, proportionnée et donner lieu à une indemnité financière spécifique . Attention, toute pression ou imprécision peut rendre la clause inapplicable . Il est donc conseillé de bien lire chaque ligne avant de signer, car la vigilance est la meilleure alliée pour éviter les mauvaises surprises post-rupture .

L’employeur peut-il refuser une rupture conventionnelle si le salarié est en arrêt maladie longue durée

Absolument, l’employeur conserve toujours la liberté d’accepter ou de refuser une rupture conventionnelle, y compris pendant un arrêt maladie longue durée . Rien n’oblige à conclure un accord si l’un des deux parties n’y trouve pas son compte . Un refus peut découler de raisons économiques, organisationnelles ou même d’un souci de protection du salarié vulnérable . Dans ce cas, il reste possible de rouvrir le dialogue ultérieurement… ou de parfaire ses talents de négociateur pour la prochaine tentative !

David R.

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